L'ancienne école de St-Jean vous fera remonter le temps pour faire revivre une classe du début du XXe siècle : leçon de morale, plume et encre violette... Mais attention, car les paresseux iront au coin ! Visite participative.
Dans cette classe unique, les enfants auront la joie de pouvoir emmener leurs parents et rira bien qui rira le dernier ! Écrire à la plume n'est pas à la portée de tout le monde et ceux qui ne se tiendront pas droit risquent de provoquer une punition spéciale sortie de l'imagination de la maîtresse : "Pourquoi n'irais-tu pas tenir cette feuille de papier contre la porte quelques minutes ? Mais pas avec tes mains, avec ton nez !"

Le vernis des bureaux et des bancs, l'odeur de la craie... Toute une collection d'objets anciens orne les murs et les étagères : des cartes de géographie, des bocaux remplis de choses étranges, des livres aux titres sortis d'un autre âge, etc.

Votre "institutrice" vous dira tout ce qu'il faut savoir sur cette école qui posa les bases de notre éducation actuelle et, si vous êtes sages, elle vous racontera également quelques anecdotes surprenantes sur le quotidien des anciens élèves de cette petite classe pleine de charme.

Héritée de leurs aïeux, Perrine et Thomas vous proposent leur recette artisanale de liqueur de génépi, élaborée avec des brins ramassés exclusivement dans les Hautes-Alpes et dont une partie est récoltée sur la commune d’Orcières.
Possibilité de visiter la fabrique.
Prix d'Excellence 2021 du Concours Général Agricole pour la qualité de ses liqueurs et sa régularité dans l'excellence.

L’histoire du canal de Gap est celle de toutes les grandes constructions en montagne : un défi technique et humain incroyable. Dans la vallée, certaines portions en lisière de forêt sont un paradis pour le randonneur avide de fraîcheur et de framboises !
L’ouvrage principal chemine à flanc de colline depuis le croisement entre Drac Blanc et Drac Noir jusqu’à Sisteron.

Alors que depuis le XVe siècle les autorités royales autorisaient le captage de certains torrents, le besoin cruciale en eau du bassin gapençais posait toujours problème. Il fallut attendre 1863 pour que M. Garnier, député du département, se dévoue comme concessionnaire et que les travaux commencent, il y engloutira tout son patrimoine. Les entrepreneurs font faillite les uns après les autres, si bien qu’en 1873, les travaux sont continués par les soins du Ministère des Ponts et Chaussées.
Pour l’Association Syndicale Autorisée, « canal de Gap », qui en a la gérance, cet ouvrage mériterait des travaux sur l’ensemble de son parcours. Selon l’administration, cette construction aurait coûté 10 000 000 de francs, soit environ 2 milliards d’euros.

Aujourd’hui, ce canal alimente en eau potable plus de 40 000 habitants et produit près de 8 000 000 Kw d’électricité par an.

Ce canal, fruit d’un travail titanesque, était autrefois ouvert et les enfants de Pont-du-Fossé n’hésitaient pas à y faire trempettes les jours d’été.